Aujourd’hui je délaisse Goiânia pour ’l’Iguaçu, dans le sud-ouest du Brésil.
L’année de notre installation à Goiânia, nous avons profité du séjour d’un ami français demeurant au Guatemala pour lui faire visiter les cataractes de l’Iguaçu. Près de 20 ans auparavant, nous étions partis de Buenos Aires avec notre fils jusqu’à la province argentine de Misiones (pour voir notamment les ruines des missions des jésuites), puis passés au Brésil en nous arrêtant à Porto Alegre (pour retrouver des amis que nous avions connus en Guinée-Bissau), à Curitiba (le nom nous plaisait !) et terminer notre périple aux Cataractes de l’Iguaçu. Jamais rien ne m’avait jamais autant impressionnée, et ce fut un réel plaisir de revenir sur les lieux...
Ne reste de ce séjour qu'une photo pâlie :
Les cataractes de l’Iguaçu - du Guarani « I » (eau) et
« kuasu » (grand), c’est à dire Grandes Eaux - ce sont 275 chutes d’eau sur plus de 2,5 km de front, que se partagent le Brésil (Iguaçu) et l’Argentine (Iguazu), chaque pays s’arrachant les visiteurs à coups de passerelles sur des vides bouillonnants, de petits trains bondés que les touristes jacassants enpruntent pour accéder au plus près du spectacle, de promenades en bateaux secoués comme des coqilles de noix quand ils frôlent d’un peu trop près les trombes d’eaux, de promenades en hélicoptère, etc...Mais le grandiose de ce site fait oublier les petits inconvénients !!
Le premier Européen étant arrivé sur les lieux, l’Espagnol Alvar Nuñez Cabeza de Vaca (je n’y peux rien, il s’appelait bien Monsieur Tête de Vache !)(1) se serait écrié « Santa Maria » ! Quelques siècles plus tard, Eleonore Roosevelt aurait tristement marmonné « poor Niagara » !!
(à suivre)
(1) Dont l’esquif, fort heureusement « remontait » le fleuve Iguaçu. Dans le cas contraire, je pense que ce pieux commentaire n’aurait pas traversé le temps et aurait disparu, avec son auteur et son équipage, dans une apothéose aquatique !!
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