Un moment de grâce aujourd’hui capté durant une pause devant une chaine de la télévision brésilienne.
Une émission était consacrée au pianiste brésilien Nelson Freire (1944).
Admirateur inconditionnel de sa compatriote, Guiomar Novaes, le musicien exhuma un vieux vinyle pour nous faire écouter la grande pianiste exécuter une transcription pour piano effectuée par l’Italien Sgambati d’un extrait de l’opéra Orphée et Eurydice de Gluck. Nelson Freire avait les yeux brillants de larmes, et moi, pauvre de moi, je pleurais carrément... Nelson Freire vit entre le Brésil et Paris.
Quant à Guiomar Novaes (1895/1979), elle se présenta à l’âge de 14 ans au concours d’entrée du Conservatoire de Paris. Le jury, impressionné par l’aisance de cette toute jeune fille, lui demanda de bisser la ballade N° 3 de Chopin et le Carnaval de Schumann qu’elle venait d’interprêter. Ajoutons quand même que dans ce jury figuraient Gabriel Fauré et Claude Debussy ! Bien sûr, la jeune demoiselle gagna le premier prix...
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