Chroniques de la vie quotidienne à Goiânia (Centre du Brésil)par une Française.
mercredi 29 novembre 2017
mardi 28 novembre 2017
samedi 25 novembre 2017
Une journée ailleurs
Hier matin, départ pour Brasilia. Nous avions convenu, avec un couple d’amis français venu passer une
semaine à la maison que nous irions ensemble visiter un peu la capitale
brésilienne. Je m’étais donc assuré les bons offices d’un chauffeur que je
connais, Monsieur Severino pour ne pas le nommer, et de son véhicule.
Malgré une sévère averse à l’aller, et en dépit d’un temps
assez maussade, nous n’avons pas eu à sortir les parapluies.
Les illuminations de Noël sont en cours au bord du lac, mais le branchement des faux petits arbres n'est pas encore prêt...
Après un dernier repas en bordure du lac, chacun est
retourné vers son destin ! Les amis furent déposés à leur hôtel – ils s’envolent
aujourd’hui vers Manaus – et nous avons repris la route vers Goiânia.
en face de l'Ambassade du Canada
A mon arrivée, comme je l’avais prévu, j’ai eu le droit à
de vives protestations : Whisky n’a pas apprécié d’être resté
toute la journée seul dans le jardin !!
dimanche 19 novembre 2017
Occupation !
Jeudi dernier, soirée pluvieuse à Goiânia.
Le soir, Whisky-chat a tenté une sortie. Courageux, mais pas téméraire, il s'est vite replié sur une base de remplacement, sans doute repérée à l'avance, c'est-à-dire mon lit !
Le soir, Whisky-chat a tenté une sortie. Courageux, mais pas téméraire, il s'est vite replié sur une base de remplacement, sans doute repérée à l'avance, c'est-à-dire mon lit !
jeudi 16 novembre 2017
lundi 13 novembre 2017
11 novembre
Leopold et Jeanne PORTES (années 30)
Les témoins de la Première Guerre Mondiale ont maintenant
tous disparu. Restent les souvenirs recueillis dans les familles.
L’occasion m’est donnée de ma rappeler ce que m’avait raconté Yvan sur son grand-père
maternel. Les rencontres entre l’aïeul et son petit fils ne furent pas
nombreuses, l’un vivant en France l’autre en Argentine.
Néanmoins, quand Yvan revint d’Argentine en 1954, il alla
passer plusieurs jours à Riscle où
habitaient ses grands parents.
Né dans le Gers en 1885, Leopold PORTES
fut naturellement, appelé en
1914. Après quatre dures années il
rentra dans son foyer épuisé et affaibli mais vécut assez âgé. Ce qui lui
permit d’assurer à Yvan « que le vin blanc des Côtes de Gascogne lui
avait sauvé la vie » ! Et
d’ajouter, en se référant à la
guerre, avec son accent gascon
rocailleux « que tout ça, c’était la faute de tous ces consss de
générrraux »...
(1)
Je ne vois pas pour quelle raison a été choisi
ce lieu pour enterrer le soldat inconnu. Quel
«triomphe » ces millions de morts ?
mardi 7 novembre 2017
TCHOUM DU GEBA
J’ai retrouvé le carnet de santé Tchoum.
Un couple de Belges, habitant Bissau, était propriétaire
d’un magnifique couple de Bergers malinois noirs. Mais la femelle fit un jour
une incartade, sans doute désireuse de goûter au amours locales !
Naquirent alors cinq chiots que les amis belges réussirent à placer. Tchoum fut
l’un d’eux et fut celui qui vécut le plus longtemps : 11 ans ½, presque la durée de notre séjour en
Guinée-Bissau.
Compte tenu de son ascendance maternelle, nous avons (en
vain !) attendu que les oreilles de notre brave bête se redressent :
il avait hérité des oreilles de son père
de passage ! Nous l’avons néanmoins beaucoup aimé et il nous l’a bien
rendu.
Une qui resta ébahie, ce fut notre cuisinière, Adelina,
quand nous lui avons montré le carnet de santé de Tchoum avec sa photo. Elle s’en fut raconter à qui voulait
l’entendre que le chien des patrons avait un « livrete » (ce
qui correspondait dans le pays à une carte d’identité), elle qui n’en avait
pas ! Nous avons réparé cette injustice en lui facilitant l’obtention de
son propre « livrete »....
Nota : Le Geba, que nous avions pompeusement accolé à
Tchoum, est un fleuve qui prend sa
source dans le Fouta Dajalon (ex Guinée française), passe au Sénégal et
traverse la Guinée-Bissau pour se jeter dans l’Atlantique à Bissau, qui est
contruite sur son estuaire.
vendredi 3 novembre 2017
Flash back
Ce n’est qu’après notre installation au Brésil que m’est
venue l’idée de raconter ce court mais pittoresque séjour. Prévu pour 5 jours,
j’ai rendu mon tablier de cuisinière de remplacement au cours du quatrième
jour, en raison du caractère exécrable
de la compagne de Keith Richards, Anita Pallenberg.
Effectuant une recherche récemment, j’ai appris qu’Anita (déjà droguée à l’époque) est
décédée en juin dernier
La cuisinière a survécu à la patronne !
mercredi 1 novembre 2017
Génocide au 120
Lundi dernier.
Je me suis aperçue il y a deux jours qu’un gros nid de guêpes
avait élu domicilie sur le plafond de la terrasse.
Des amis venus me voir hier me conseillent de faire appel
aux pompiers pour me débarrasser de cette cohabitation plutôt piquante !
(Elles ont une appellation brésilienne mais je ne l’ai pas retenue !)
Ce matin, une autre amie téléphone aux Pompiers. Fin de non
recevoir : ce n’est pas eux qui se dérangeront. Mais on lui indique
gentiment les coordonnées d’un organisme spécialisé dans ce genre
d’intervention. Là, ça devient vraiment cocasse : ils ne s’occupent que
des nids d’abeille, à condition toutefois quelles soient brésiliennes ou
africaines ! Comment font-ils dans
ce cas : on leur demande leur passeport ???
Comprenant que j’ai affaire à des migrantes sans papiers,
j’ordonne, à contre-cœur
quand même, leur mise à mort par le
jardinier à l’aide du produit servant à
lutter contre les moustiques (un dérivé de Monsanto, sans doute... ).
Voilà, mes locataires indésirables et leur demeure ont disparu....
Inscription à :
Articles (Atom)