Dans un de ses livres publié dans la décade 90, San Antonio écrit "Mon cher Geluck, dont le chat va conquérir le monde, (il avait raison !) prétend que le paradis est le lieu où les gens discutent de leurs vacances et que l'enfer, c'est la même chose, sauf qu'ils se montrent leurs dispositives !!".
Le temps a passé : ce ne sont plus les diapositives mais leurs cellulaires que les gens vous flanquent sous le nez à tout bout de champ !!!
Vu sur TV5 MONDE hier un documentaire sur ce volcan de la Réunion, l'un des plus actifs du monde.
Lorsque j'ai séjourné sur cette île dans les années 70 avec mon amie Josette, j'avais raré l'excursion au Piton de la Fournaise car j'avais un rendez-vous important ce jour là (cela paraît prétentieux mais c'est la vérité !).
Il n'est jamais trop tard pour s'instruire : 1/2 siècle plus tard, je sais tout sur le Piton dont la dernière éruption s'est produite le 2 juillet dernier.
Les réunionnais sont blasés quant à ces fréquents sursauts et se contentent de dire "le volcan l'a pété" !!
Long silence après panne d'ordi... Je reprends contect !!
Ces réconpenses m'ont été remises à domicile par deux amies, connues dès nos premiers pas sur le sol de Goiânia : Elisabeth Abreu Caldeira Brito et Alessandra Telès, toutes deux membres de l'AFLAG.
Ces dames avaient amené leur tenue de sociétaire, ce qui explique que je suis cernée par le bleu !!!
Les autorités de Goiania sont bien aimables envers la vieille dame expatriée, tant la Municipalité....
...que l'ACADEMIA FEMININA DE LETRAS E ARTES DE GOIAS
(AFLAG).
MONTEVIDEO / PORTO ALEGRE / CURITIBA / SAN INACIO / POSADAS / IGUAZU (3).
Nous regrimpons dans notre bus, pour environ 900 kms afin d'aller visiter les ruines jésuites, près de Posada, capitale de l'état argentin de Missiones. Pendant près de deux siècles les Jésuites évengelisèrent (ou tentèrent!) les populations mais, surtout, leur apprirent à construire des édifices les aidant à se protéger des chasseurs d'esclaves.
Le site de San Inacio Mini est impressionnant et sinistre : le cimetière a été profané et les cercueils éventrés....
Pour nous remonter le moral, nous avons passé la soirée à Posada avec une sympathique bande d'Argentins, ravis d'exercer leur français avec des natifs !!!
Invitation que je viens de recevoir du Musée Picasso de Malaga : exposition organisée à l'occasion du cinquantenaire de la disparition de ce genial macho !!
La saison des pluies a commencé il y a quelques jours.
Fidèle à son rendez-vous annuel, ma palette de peintre, en quelques jours, s'est apanouie....
Sous cette couverture d'innocentes pommes de terre, se cachent d'autres mets : des morceaux de tilapia, recouverts de fines tranches de citron et des guirlandes de poivrons vert, rouge et jaune.....
MONTEVIDEO / PORTO ALEGRE / CURITIBA / SAN INACIO / POSADAS / IGUAZU (2).
Curitiba, à 300 km au nord de Porto Alegre, est la capitale de l'Etat du Paranà
Une chansonnette, un peu nunuche des années 5O traînait au fond de ma mémoire : "Monsieur le Consul à Curitiba", si heureux de vivre dans cette ville !! Il avait raison : très bien conçue, arborée, dotée de grands parcs, elle passe pour la grande ville la plus agréable du Brésil.
Musée d'Art Oscar Niemeyer de Curitiba
A l'issue de deux jours agréables, nous partons pour un lieu moins ludique : les ruines de San Ignacio... (à suivre)
MONTEVIDEO / PORTO ALEGRE / CURITIBA / SAN INACIO / POSADAS / IGUAZU (1)
Mars 1992. Etant à Montevideo et désireux de visiter les chutes de l'Iguazu avant de regagner Buenos-Aires, nous décidons de prendre le chemin des écoliers et nous irons jusqu'à Iguazu en autocar....
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Notre premier arrêt, après avoir traversé du sud au nord l'Uruguay, fut Porto Alegre (800 km), où nous devions revoir une amie brésilienne connue en Guiné-Bissau. (1)
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EGYPTE (3)
Lors de notre séjour au Caire, nous avons assisté au spectacle de sons et lumières sur les Pyramides. Soucieux d'assurer notre bien-être, nos amis égyptiens avaient chargé un neveu de nous escorter. Il est certain qu'avec son look, personne n'est venu nous incommoder, et que nul danseur n'osa nous inviter dans la boîte de nuit où nous avons terminé la soirée !!!!
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LE CAIRE / LUXOR / LE CAIRE / ALEXANDRIE (2)
Après une semaine, nos amis egyptiens regagnèrent leur domicile à Alexandrie; Nicole et moi prirent le train pour Luxor (envriron 650 Km). Le temple d'Abou Simbel était en pleins travaux de déplacement pour permettre la construction du barrage et nous n'avons juger inutile d'aller jusqu'à Assouan. Dommage....Par contre, nous avons fait notre plein de tombeaux royaux en traversant le Nil en felouque pour atteindre la Vallée des Rois.
PS. Devenue veuve, Cécile, lors d'un voyage en Europe, est passée par Antibes où nous l'avons logée quelques jours.
PARIS / LE CAIRE (1)
Début 1964. Une collègue de bureau, Nicole, est allée, l'été précédent, au Festival de Baalbeck (1). Lors d'un des spectacles, elle a lié connaissance avec un couple d'Egyptiens, parlant tous deux admirablement bien le français, Cécile et Nessim. Ce dernier était professeur de français au Lycée Français d'Alexandrie. Avant de retourner dans leurs pays respectifs, les nouveaux amis font promettre à Nicole de venir les voir en Egypte et ils se feront un plaisir de jouer les cicerones.
Les deux soeurs de Nicole ne pouvant l'accompagner, elle me propose que nous fassions le voyage ensemble. J'accepte volontiers, d'autant que mon moral n'est pas au beau fixe, ma mère étant décédée depuis peu....
Trajet Paris / Le caire sans problème : Cécile et Nessim nous attendent, nous ont loué une chambre dans l'hôtel où ils sont descendus (ils habitent à Alexandrie), nous traînent partout dans cette grande ville bruyante et poussiéreuse. Bien que coptes, nos cicerones ne dédaignent pas l'architecture arabe et nous avons fait le plein de mosquées ! Sans oublier la Synagogue du Vieux Caire....
Le dernier jour est consacré au Musée du Caire. Le clou de cette visite est, naturellement, la fameuse momie de Ramsès. Pas vraiment folichon !! Je l'abandonne pour cette ravissante dame, dénichée au fond d'une vitrine : sculptée dans du quartzite rose c'est la tête de la belle Nefertiti.
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(à suivre)
AVRIL 1973 - SAINT DENIS DE LA REUNION/PORT-LOUIS/LONDRES/NICE (2ème partie)
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Avril 1973. NICE/LONDRES/PORT-LOUIS/ST DENIS DE LA REUNION (Première partie).
Une amie, Josette AHIME, née à Madagascar de parents réunionnais, vit à Antibes. Le Musée Léon Dierx de Saint-Denis de la Réunion, lui propose de faire une exposition de ses délicieuses peintures naïves. Alex, son mari n'aime pas l'idée de voir son épouse partir seule vers ces contrées lointaines, et m'offre le voyage....
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Première étape, trois jours à Londres où Alex nous a coompagné. Nous embarquons toutes deux pour Port-Louis, où nous resterons 4 jours en attendant la correspondance sur Saint-Denis. 14 heures de vol et une seule escale technique prévue : Athènes à l'aller, Aden au retour. Nous logeons dans un somptueux hôtel au pied du Morne Brabant, lieu où se réfugiaient jadis, les esclaves en fuite. C'est la saison basse et nous avons à notre service pratiquement tout le personnel, en majorité hindou. L'un d'eux nous prévient, dans son fraçais zozotant, en nous voyant partir pour passer la journée dans la capitale "Méfiez-vous des restaurants "cinois" ! Ils vous font "manzer" du "ça" et du "cien" !!!
CANNES/VALPARAISO (2)
Après 14 jours de mer, me voici à Buenos Aires sur le plancher des vaches : aucune allusion à mes beaux-parents chez lesquels je loge et et qui m'ont toujours témoigné une grande courtoisie !! (à défaut d'affection). Après quelques jours, je vais rejoindre Luz à Mendoza. Je fais connaissance de sa charmante famille qui m'assure logement et gentillesse et des secousses sismiques fréquentes au pied de la Cordilière..
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Luz décide de me traîner à Santiago où nous aurons le gîte et le couvert (famille ? amis ? j'ai oublié). Un périple de 350km en bus, par la périlleuse et fameuse "estrada de los caracoles".... J'avais l'impression que notre bus avait en permanence 3 de ses 4 roues dans le vide !!
La famille d'accueil avait également un pied à terre àViña del Mar, (à 120 km) grande station balnéaire du Chili, om nous sommes restées quelques jours. Nous en avons profité pour visiter Valparaison, (à 8 km au sud ) dont le nom m'a toujours fait rêver....
Après une semaine de vagabondage au Chili, retour par avion à Mendoza où je dépose Luz et je continue sur Buenos Aires, Paris, Nice et enfin, Antibes.
Résumé : j'ai été conquise par l'Argentine et ma famille par alliance, beaucoup moins enthosiaste par le Chili ; il me faut préciser que la période n'était pas propice : trois mois après le coup d'état, l'assassinat de Allende et l'installation des mililitaires au pouvoir....
CANNES / VALPARAISO (Première partie).
Novembre 1973. Une gentille petite cousine argentine est venue passer une année chez nous, à Antibes. Il est temps pour Luz de regagner sa famille et de reprendre ses études. Nous raclons les fons de tiroir, et je l'accompagnerai pour son voyage de retour. Nous ambarquons à Cannes sur un paquebot de la compagnie italienne Coste, "Eugenio C", qui l'a amenée d'Argentine : 14,jours de traversée, seulement 4 escales de 2 heures : Barcelone, Lisbonne, Rio de Janeiro, et Santos.
Le voyage fut un plaisir : le 6ème jour de traversée, je n'avais pas encore ouvert l'un des 5 livres que j'avais emportés, craignant de m'ennuyer !!
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Août 1956. - Paris/Arbatax (Sardaigne), aller-retour.
Le trajet, plutôt épique, se composait ainsi :
Départ Gare de Lyon un samedi matin. Arrivée à Rome le dimache matin. Notre petit groupe d'une douzaine de jeunes, encadrés par un couple de profs d'éducation physique, avons la journée pour tout connaiître de Rome! Nous crapahutons du Colisée à Saint-Pierre de Rome, de la Chapelle Sixtine aux termes de Caracalla, du Forum à la Fontana de Trevi (pour un jeter une petite pièce pour,, selon la croyance, y revenir un jour) (1).
Reour à la gare poue deux heures de train : arrivée à Civitavecchia, le port de Rome. Embarquement pour 9 heures de traversée. Arrivée à Olbia et le voyage s'achève (enfin:) après 6 heures de bus.
Le voyage de retour sera plus court car nous ne passerons pas par Rome...
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Il y a quelques jours, la sonnette de la porte du jardin m'avertit d'une présence matinale (il était à paine 8 heures). Une de mes voisines m'apportait mon "café de manha" (1) composé de "pâo de queijo" (2) et de café. Gentil, non ?
(1) Le petit déjeuner, au Brésil
(2) boulettes au fromage plus ou moins grandes : farine de manioc, fromage rapé, oeufs, lait, huile ou saindoux. C'est une spécialité typique de l'Etat voisin de Goiâs, le Minas Gerais. L'extérieur doit,être bien croustillant et l'intérieur moelleux.
Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je n'ai pu, le 1er mai, arboré la chemise rouge qu'Yvan endossait ce jour là pour rendre hommage à tous ceux qui consacrèrent et donnèrent leurs vies pour la défense des travailleurs.
PARIS / STOCKHOLM - novembre 1961
Je suis invitée chez ma meilleure amie française, mariée à un Suédois, mère d’une petite fille, installés à Stockholm. L’occasion de voyager sur le Trans Express, devenu maintenant mythique.
Durée d u voyage : 37 heures, c’est-à-dire une nuit une journée et une nuit. J’ai ma cabine personnelle, et seul un couple de musicienss français (dont je ferai connaissance) occupe notre wagon. C’est dire que nous serons chouchoutés par l’employé attaché à notre wagon, et qu'il ne sera pas débordé durant notre voyage !!
Une équipée a failli nous faire rater notre train à Copenhatgue : l'arrêt prévu étant de deux heures dans la capitale danoise, mes musiciens me traînèrent au fameux parc Tivoli où ils voulaient boire un pot avec de amis connus l'année précédente....
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Une copine au zoo de Flores (Guatemala)
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Un documentaire que je viens de voir sur le fameux couple FRIDA/DIEGO, me donne l'occasion de réouvrir ce magnifique ouvrage édité par Gallimard
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Une récente émission sur TV 5 MONDE montrant le Musée Léon Dierx à Saint-Denis de la Réunion, m'a rajeunie d'un demi-siècle : c'est toujours bon à prendre!!
Une amie peintre, Josette AHIME, née à Madagascar de parents réunionais, fut invitée à exposer ses ravissantes peintures naïves dans ce musée. JNous habitions toutes deux à Antibes. e l'ai accompagnée dans ce voyage et fin mai1973, Josette, les tableaux et moi embarquâmes pour Saint-Denis, via Londres et l'Ile Maurice.
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Frédéric DARD (1921/2000), le papa du commissaire San-Antonio, n'avait pas en grande sympathie le peuple germanique qu'il appelait "Les Teutons". La preuve, extraite de l'ouvrage ci-dessous :
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Le trouillomètre est un appareil imaginaire servant à mesurer un sentiment et notamment la peur.
....sur un tee-shirt du Guatemala.
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..... le soleil se lève sur le jardin d'entrée...et sur les inévitables fils électriques!!!
.....notamment dans la petite ville de Concepcion Chiquirichapa dans le sud-est du pays, perché à 2560 m d'altitude, où fut tissé ce huipil avec du coton uni et du coton aux teintes dégradées. Les motifs sont essentiellement avicoles : quetzals, jeunes coqs, colibris, séparés par des plans de maïs et de tabac. Col superposé en broderie machine.
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Ces derniers matins, on notait une certaine fraîcheur : le thermomètre ne marquait QUE 14° !!!
Aussi Maya hésitait un moment avant de se dérouler !!!
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Bien que la visite qu'Yvan et moi avions faite au Musée Picasso de Malaga remonte à plus de 20 ans, je continue à recevoir fidèlement ses invitations.
Voici la dernière en date :
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Me voici de retour après une longue pause (santé défaillante. Le pire semble passé....).
Ouverture de notre galerie ART CLUB à Antibes, il y a 54 ans.
Notre premier exposant fut un peintre finlandais, Pauli VUORISALO (1944/2017) que nous avons logé ainsi que sa traductrice ( et souffre-douleur!). Les échanges ne furent pas faciles, l'artiste ne parlant que le finlandais : toutes ses plaintes et états d'âme étaient traduits en suédois, et souvent en français pour moi ! Le pauvre avait l'impression d'essuyer les plâtres (pour être honnête ce qui fut un peu vrai, quelques petits travaux restant à terminer !)
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Il est l'un de mes deux "sans toit" qui viennent chercher pitance matin et soir devant la porte du jardin d'entrée. La précarité n'empêche pas la courtoisie et la politesse : jamais Tigrou ne se dirige vers sa ration de croquettes avant que je le caresse et ne lui dise "va manger" !
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Mon rosier est bien modeste, mais il représente beaucoup pour moi : la gentillesse brésilienne. Un matin, mon aide ménagère est arrivée avec une frêle bouture : sa voisine, à laquelle elle avait raconté que la Française chez lequelle elle travaillait aimait bien les fleurs, l'avait chargée de me la remettre.
Celia et moi surveillons attentivement la plantation !
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