samedi 7 novembre 2009

Fortuna, Esperança et les autres...

Petite conversation avec Maura, notre accorte aide ménagère.

Elle me raconte qu’elle est propriétaire de 4 vaches ! Qui paissent non pas dans son petit jardin de Goiânia mais dans la propriété de ses parents dans le Mato Grosso.
L’origine de ce mini-troupeau : deux lui ont été données par ses parents, une par sa sœur et elle a racheté la quatrième, à un prix intéressant (environ 120 euros) à l’un de ses frères.

En échange du gardiennage de ses vaches, un accord a été trouvé : Maura paye chaque année sa quote-part des frais sanitaires afférent au troupeau familial et quelques sacs de sel. En cas de mise bas d’une de ses bêtes, le mâle sera gardé par la famille, la femelle lui appartiendra . Une coopérative familiale bien gérée, en quelque sorte.

L’une d’elles attend un heureux événement. Maura va-t-elle augmenter son cheptel ???

J’oubliais : voici les noms de ces braves bêtes : Fortuna (fortune), Esperança, la future maman (espoir), Herança (héritage) et Laranjita (petite orange)…

En fait ce que Maura appelle ses vaches sont des zébus. Ces lointains descendants des aurochs, reconnaissables à leur bosse graisseuse au garrot, introduits en Amérique du Sud au 19ème siècle en provenance de l’Inde, constituent
80 % du cheptel brésilien.

Vaches du Gers (août 2000) et zébu : des cousins très éloignés!

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