samedi 26 juin 2010

La vie m'aura servi de leçon. Je ne recommencerai pas. (Frédéric Dard)

Si le 6 juin est l’anniversaire du débarquement des Alliés sur les côtes normandes, c’est également le jour où Frédéric Dard, alias le Commissaire San Antonio, embarquait pour le voyage le plus long. Il y a tout juste 10 ans.
Sur les 288 livres qu’il a écrits, il ne m’en manque que 4 ou 5 … et je les ai tous relus depuis mon installation à Goiânia. Toujours avec la même jubilation.

Voici quelques unes de ses réflexions, plutôt lapidaires.

C'est au moment de payer ses impôts qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne.

Entendre des voix célestes, ce n'est pas catholique.

Etre est plus indispensable qu'avoir. Le rêve, c'est d'avoir de quoi être.

Il est préférable d'avoir de très gros défauts que de toutes petites qualités.

J'aurais fait rimer des mots qui ne riment pas à grand-chose... Les vieilles dames m'auraient appelé «maître» et les jeunes gens «vieux con» ; bref, j'aurais été quelqu'un.

L'ambition éloigne l'homme de lui-même : il se quitte pour arriver.

La plupart des gens que je fréquente gagnent à être méconnus.

Un politicien ne peut faire carrière sans mémoire, car il doit se souvenir de toutes les promesses qu'il lui faut oublier.

La seule chose qui m'ennuie dans la mort, c'est d'être absent.


Le premier livre de ma collection,
que j'ai acheté à sa parution, en 1953.

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