Les propriétaires de cette famille féline sont de vieux amis de Guinée-Bissau. En tant qu’ingénieur agronome, Serge a travaillé pour différents organismes internationaux (C.I.C.R., FA.O., C.E.E.), notamment au Cambodge, en Ethiopie, en Angola au Soudan, et à deux reprises en Guinée-Bissau. S’il a remisé ses valises et retrouvé ses vignes natales du Médoc, Fatie, par contre, est tenue de temps en temps de faire les siennes pour retourner dans son pays d’origine, le Maroc…
Quant à leurs chats, devenus médocains de par leur lieu de résidence, leur origine est plus lointaine.. Dans les années 40, aux Etats-Unis, un chaton – un peu snob et un rien prétentieux ! - à poils mi- longs aurait été remarqué dans une portée de siamois. Une nouvelle race a été ainsi homologuée en 1970, que l’on a baptisée
« chat balinais » pour le distinguer de son cousin à poils ras venu du Siam. Pourquoi « balinais » ? Les parrains du matou nouveau venu, mais dont les coussinets des pattounes de ses cousins ont arpenté il y a des millénaires les palais royaux d’Asie, ont estimé qu’il avait la grâce et la gestuelle des danseuses balinaises…
Voici Sushi, la reine-mère (1)comme l'a surnommée Fatie...
...et sa progéniture, Félix Socrate, très nonchalant, et Oscar Erasmus, sur la piste d'un mulot.
(1) qui ne peut renier ses ancêtres avec sa "coquetterie dans l'oeil",
expression employée par le César de Marcel Pagnol : "Elle ne louchait pas, elle avait une coquetterie dans l'oeil", en se référant à un amour de jeunesse.
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