mardi 29 janvier 2008


Je viens de terminer la (re) lecture d’un roman style policier, publié en 1985, intitulé « Quand les flamboyants fleurissent….les blancs déperissent ». Sous le titre qui pourrait être assez poétique se cache un humour décapant, et une satire cruelle et déprimante de que sont devenus les pays africains après leur soit-disant « indépendance » et grâce à notre "aide" (!!) Sous les pseudonymes des auteurs on trouve deux de nos compatriotes qui connaissent bien le sujet. BREAL est Alain Brezault, qui a travaillé, notamment, plusieurs années en Côte d’Ivoire pour le compte du Ministère Français de la Coopération, et a collaboré à l’hebdomadaire « Jeune Afrique » de 1984 à 1988. Avec son complice KARUL, Gérard Clavreuil, ils ont sillonné le continent africain et signé d’autres ouvrages.
Un petit extrait :
« Ce secteur de Dar-Es-Salam (1), sans être tout à fait mal famé, n’avait rien de particulièrement reluisant au regard des prospectus touristiques vantant les charmes incomparables d’une Afrique envoûtante et mystérieuse. Cette Afrique là sentait la merde. Une odeur dominante qui montait des eaux putrides stagnant dans les rigoles de terre au-dessus desquelles tournoyaient inlassablement des nuages de moustiques et de mouches. (….) La masure de Modibo était facilement identifiable grâce à un panneau cloué sur un des murs en planches de son entrepôt :
« Ché Modibo,
tou té bo
Objés d’ar Africain »….

(1) quartier de la ville imaginaire de Kodékro

Aucun commentaire: