lundi 10 mai 2010

Je t'ai vu!

Hier après midi, j’ai été alertée par des cris perçants. C’était un
« bem te vi » qui se retrouvait piégé dans la cuisine. Pas trop affolé, volant de la hotte au petit lustre en bois, mais néanmoins visiblement soucieux de se retrouver ailleurs! Après avoir fermé la porte de la cuisine et ouvert en grand les fenêtres, il a vite trouvé le chemin de la liberté..


C’est l’oiseau le plus répandu au Brésil et qu’on rencontre dans toute l’Amérique Latine. S’adaptant partout, aussi urbain que campagnard, insectivore, aimant les fruits tropicaux, ce sacripant adore également les lézards, les abeilles et ne se gêne pas pour aller gober les œufs dans les nids d’autres oiseaux.

Son chant, pas très mélodieux souvent sur trois tons, ressemble à l’expression « bem te vi » (je t’ai vu), d’où son nom au Brésil, En fait, sa véritable appellation est Pitangus (de pitanga en amérindien tupi-guarani) sulphuratus, (soufre, pour le jaune de son jabot). En français, il lui a été attribué le vocable de « tyran quiquivi » !

Un de ces effrontés (pas mon prisonnier d’un moment car c’était un jeune) vient de temps en temps se poser en piaillant sur le bord de la piscine pour boire ou se tremper les pattes en rasant l’eau, se fichant éperdument du chat qui dort sur la terrasse. Je crois d’ailleurs que Charlie-chat, ayant pris conscience de l’inutilité d’une chasse tant cet oiseau est malin, a définitivement renoncé à tout effort !!

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