A L'ANNEE PROCHAINE...
Chroniques de la vie quotidienne à Goiânia (Centre du Brésil)par une Française.
jeudi 31 décembre 2009
dimanche 27 décembre 2009
S.O.S GAZ !
A Goiânia, nous n'avons pas le gaz de ville. Je suis donc à la merci d'une bouteille, laquelle, c'est d'une logique imparable, est vide en plein milieu de la préparation du repas!
Ce matin, durant la cuisson de ma marmite de sauce tomate, patatras..
Ici, pas de problème, les fournisseurs ne manquent pas.
Coup de téléphone. 15 minutes après, la bouteille était remplacée et la sauce recommençait à chanter.
J'oubliais. Aujourd'hui, nous étions dimanche!!
Ce matin, durant la cuisson de ma marmite de sauce tomate, patatras..
Ici, pas de problème, les fournisseurs ne manquent pas.
Coup de téléphone. 15 minutes après, la bouteille était remplacée et la sauce recommençait à chanter.
J'oubliais. Aujourd'hui, nous étions dimanche!!
samedi 26 décembre 2009
Ciné-lecture
Je viens de relire le livre écrit par Ava Gardner, publié en 1990, quelques mois après son décès.
Parmi le flot d’anecdotes racontées par la Belle – oui, elle mérite bien une majuscule - j’ai beaucoup apprécié ce qu’elle raconte à propos de Clark Gable, dont elle fut plusieurs fois la partenaire.
Quand en 1947, pour les besoins du film "Marchands d’Illusions", (The Huckters) elle se retrouva pour la première fois aux côtés du « King », alors au sommet de sa gloire, elle fut tellement impressionnée que les indications du metteur en scène passaient au-dessus de sa tête. Son partenaire lui dit alors gentiment : « alors, petite, on est où là ? » en ajoutant pour la mettre à l’aise « vous ne vous prenez pas pour une actrice. Moi non plus. On est donc à égalité »…
Dans une séquence du film, Ava, devait interpréter une chanson dans un cabaret. La scène fut tournée en fin de journée. Tous les acteurs - y compris Gable qui avait pour habitude de s’éclipser vers 17 H. – et les figurants avaient déserté les lieux. Rien de moins motivant que de chanter sensuellement dans un décor vide !! Alors qu’elle s’apprêtait, sans enthousiasme, à s’exécuter, elle vit arriver Clark Gable traînant une chaise, s’y asseoir à califourchon les bras croisés sur le dossier en lui faisant un large sourire …
Ce jour là, elle estima que ce surnom "The King" Gable le devait moins à se popularité qu’à la parfaite correction et à la gentillesse dont il a toujours fait preuve envers tous ceux qu’il était appelé à fréquenter dans la jungle hollywoodienne.
Parmi le flot d’anecdotes racontées par la Belle – oui, elle mérite bien une majuscule - j’ai beaucoup apprécié ce qu’elle raconte à propos de Clark Gable, dont elle fut plusieurs fois la partenaire.
Quand en 1947, pour les besoins du film "Marchands d’Illusions", (The Huckters) elle se retrouva pour la première fois aux côtés du « King », alors au sommet de sa gloire, elle fut tellement impressionnée que les indications du metteur en scène passaient au-dessus de sa tête. Son partenaire lui dit alors gentiment : « alors, petite, on est où là ? » en ajoutant pour la mettre à l’aise « vous ne vous prenez pas pour une actrice. Moi non plus. On est donc à égalité »…
Dans une séquence du film, Ava, devait interpréter une chanson dans un cabaret. La scène fut tournée en fin de journée. Tous les acteurs - y compris Gable qui avait pour habitude de s’éclipser vers 17 H. – et les figurants avaient déserté les lieux. Rien de moins motivant que de chanter sensuellement dans un décor vide !! Alors qu’elle s’apprêtait, sans enthousiasme, à s’exécuter, elle vit arriver Clark Gable traînant une chaise, s’y asseoir à califourchon les bras croisés sur le dossier en lui faisant un large sourire …
Ce jour là, elle estima que ce surnom "The King" Gable le devait moins à se popularité qu’à la parfaite correction et à la gentillesse dont il a toujours fait preuve envers tous ceux qu’il était appelé à fréquenter dans la jungle hollywoodienne.
jeudi 24 décembre 2009
Britânia (2)
mardi 22 décembre 2009
oiseau karaja
dimanche 20 décembre 2009
Britânia
Un musée d’art a été inauguré la semaine dernière dans la ville de Britânia, sous le slogan :
« la plus petite ville du Brésil à posséder un Musée d’Art. ».
A l’aune du Brésil, Britânia n’est pas petite mais minuscule, avec un peu plus de 5.000 habitants !! L’initiative a été lancée par nos amis Fogaça et son épouse Malu qui possèdent une petite maison de vacances dans la commune. Malu, particulièrement active et efficace, a réussi en peu de temps à sensibiliser les artistes de Goiânia (dont l’époux) et quelques trois cents œuvres ont été réunies. Et les autorités de Britânia ont suivi. Mise à disposition d’un espace, inauguration du Musée en présence de centaines de visiteurs et de beaucoup des artistes représentés, (un bus avait été prévu pour les transporter de Goiânia sur les lieux), édition en 500 exemplaires d’un joli petit livre de 88 pages, etc…
Britânia, fondée en 1958 par des gens de Sâo Paulo qui avaient acheté au Gouvernement des terres au bord du « Lago dos Tigres » et qu’ils ont revendues en parcelles, est située à 300 km au nord -ouest de Goiânia et à 40 km de la frontière avec le Mato Grosso. La municipalité mise beaucoup sur les sports nautiques pratiqués sur son lac de 35 km de long (la largeur n'est pas précisée..) qu’elle qualifie avec enthousiasme de « plus grand d’Amérique Latine » (1) et sur la nature environnante où feulent les jaguars (d’accord, ces sont de jolis gros minets mais ce n’est guère rassurant de partir en balade !) et rongent les capivaras (2).
Bon, on a toujours la ressource de se réfugier dans le Musée…
(1) C’est oublier un peu vite le Lac Titicaca (200 km de long sur 65 de large) et le grand lac glaciaire argentin de Nahuel Huapi (646 km2).
(2) Le capivara (du Guarani « seigneur des herbes ») est le plus gros rongeur du monde. Il peut atteindre 135 cm de long et peser jusqu’à 65 kg..
« la plus petite ville du Brésil à posséder un Musée d’Art. ».
A l’aune du Brésil, Britânia n’est pas petite mais minuscule, avec un peu plus de 5.000 habitants !! L’initiative a été lancée par nos amis Fogaça et son épouse Malu qui possèdent une petite maison de vacances dans la commune. Malu, particulièrement active et efficace, a réussi en peu de temps à sensibiliser les artistes de Goiânia (dont l’époux) et quelques trois cents œuvres ont été réunies. Et les autorités de Britânia ont suivi. Mise à disposition d’un espace, inauguration du Musée en présence de centaines de visiteurs et de beaucoup des artistes représentés, (un bus avait été prévu pour les transporter de Goiânia sur les lieux), édition en 500 exemplaires d’un joli petit livre de 88 pages, etc…
Britânia, fondée en 1958 par des gens de Sâo Paulo qui avaient acheté au Gouvernement des terres au bord du « Lago dos Tigres » et qu’ils ont revendues en parcelles, est située à 300 km au nord -ouest de Goiânia et à 40 km de la frontière avec le Mato Grosso. La municipalité mise beaucoup sur les sports nautiques pratiqués sur son lac de 35 km de long (la largeur n'est pas précisée..) qu’elle qualifie avec enthousiasme de « plus grand d’Amérique Latine » (1) et sur la nature environnante où feulent les jaguars (d’accord, ces sont de jolis gros minets mais ce n’est guère rassurant de partir en balade !) et rongent les capivaras (2).
Bon, on a toujours la ressource de se réfugier dans le Musée…
(1) C’est oublier un peu vite le Lac Titicaca (200 km de long sur 65 de large) et le grand lac glaciaire argentin de Nahuel Huapi (646 km2).
(2) Le capivara (du Guarani « seigneur des herbes ») est le plus gros rongeur du monde. Il peut atteindre 135 cm de long et peser jusqu’à 65 kg..
samedi 19 décembre 2009
Télé-chat!
jeudi 17 décembre 2009
Arbre du voyageur
Dans une prtie de la grande Praça Civica, au centre de la ville, trône ce majestueux éventail.
Le nom savant de cette plante tropicale - pouvant atteindre jusqu’à 30 m de hauteur - est ravanela madagascariensis, communément appelée « arbre du voyageur ». Ses longues feuilles ont la particularité de retenir de l’eau à leurs base, permettant, dit-on, au voyageur de se désaltérer
Comme son nom l’indique, on la rencontre principalement à Madagascar, mais aussi dans les îles voisines de la Réunion et de l’Ile Maurice. Pourtant, l’arbre du voyageur a… voyagé, puisque il y en avait en Afrique de l’Ouest, à Bissau, dont deux très beaux exemplaires prospéraient dans le jardin de la banque, à une centaine de mètres de chez nous, et qu’il est arrivé à Goiânia…
Le nom savant de cette plante tropicale - pouvant atteindre jusqu’à 30 m de hauteur - est ravanela madagascariensis, communément appelée « arbre du voyageur ». Ses longues feuilles ont la particularité de retenir de l’eau à leurs base, permettant, dit-on, au voyageur de se désaltérer
Comme son nom l’indique, on la rencontre principalement à Madagascar, mais aussi dans les îles voisines de la Réunion et de l’Ile Maurice. Pourtant, l’arbre du voyageur a… voyagé, puisque il y en avait en Afrique de l’Ouest, à Bissau, dont deux très beaux exemplaires prospéraient dans le jardin de la banque, à une centaine de mètres de chez nous, et qu’il est arrivé à Goiânia…
mardi 15 décembre 2009
Cohabitation
En ouvrant mon ordinateur il y a quelques jours, je me suis trouvée nez à nez avec ces trois copains!
Shere Khan le tigreau, Baloo l'ourson et Léo le lionceau ont été récupérés par la police lors de l'arrestation de trafiquants.
Agés tous trois d'environ 2 mois, ils ont été élevés ensemble.
Les co-locataires de la jolie case mise à leur disposition paraissent trouver que la vie est belle!!
Shere Khan le tigreau, Baloo l'ourson et Léo le lionceau ont été récupérés par la police lors de l'arrestation de trafiquants.
Agés tous trois d'environ 2 mois, ils ont été élevés ensemble.
Les co-locataires de la jolie case mise à leur disposition paraissent trouver que la vie est belle!!
dimanche 13 décembre 2009
Diplôme, médaille et bise!
Le siège de Goiânia de l’UNION NATIONALE BRESILIENNE DES ECRIVAINS décerne chaque année des récompenses aux personnes et institutions de l’Etat de Goias ayant contribué au développement de la culture.
L’auditorium de l’Institut Historique et Géographique, où avait lieu hier soir cette cérémonie annuelle, a fait le plein ! Parmi les vingt élus pour 2009, cinéastes, journalistes, écrivains, musiciens, figurait également un étranger, Yvan Avena, en qualité de « personnalité s’étant démarquée dans la catégorie arts plastiques »…
Voilà donc l’époux appelé à l’impressionnante table des édiles et des sommités culturelles chargés de remettre les récompenses. Moi, appareil photo braqué, je m’apprêtais à immortaliser l’événement. Mais voilà que ce traître (et gentil) mari glisse deux mots au présentateur… lequel annonce à l’auditoire : M. Avena souhaiterait que ce soit sa femme qui lui remette diplôme et médaille. Je large en catastrophe mon appareil photo à une amie, et nous voilà donc tous deux sur l’estrade !! Je lui remets son diplôme, lui flanque autour du cou sa jolie médaille, bise, applaudissements et ouf, terminé !
D’après Yvan, nous sommes tous deux une équipe, nous nous partageons les tâches et il n’était que justice que je participe à ce petit hommage. Donc, NOUS avons un diplôme, NOUS avons une médaille, et NOUS remercions les autorités culturelles de notre ville d’adoption de cette aimable attention.
L’auditorium de l’Institut Historique et Géographique, où avait lieu hier soir cette cérémonie annuelle, a fait le plein ! Parmi les vingt élus pour 2009, cinéastes, journalistes, écrivains, musiciens, figurait également un étranger, Yvan Avena, en qualité de « personnalité s’étant démarquée dans la catégorie arts plastiques »…
Voilà donc l’époux appelé à l’impressionnante table des édiles et des sommités culturelles chargés de remettre les récompenses. Moi, appareil photo braqué, je m’apprêtais à immortaliser l’événement. Mais voilà que ce traître (et gentil) mari glisse deux mots au présentateur… lequel annonce à l’auditoire : M. Avena souhaiterait que ce soit sa femme qui lui remette diplôme et médaille. Je large en catastrophe mon appareil photo à une amie, et nous voilà donc tous deux sur l’estrade !! Je lui remets son diplôme, lui flanque autour du cou sa jolie médaille, bise, applaudissements et ouf, terminé !
D’après Yvan, nous sommes tous deux une équipe, nous nous partageons les tâches et il n’était que justice que je participe à ce petit hommage. Donc, NOUS avons un diplôme, NOUS avons une médaille, et NOUS remercions les autorités culturelles de notre ville d’adoption de cette aimable attention.
samedi 12 décembre 2009
Mini-sapin
Je ne l'ignore pas. Je vais à nouveau m'exposer aux quolibets d'une jeune amie qui, il y a déjà quelques années, s'était moquée de mon "petit" arbre de Noël!! Mais j'y tiens, à mon petit arbre, il a déjà une histoire.
Fabriqué je ne sais où, importé des Pays-Bas par un commerçant hollandais de Bissau qui me l'a vendu en 1987, il a assisté depuis à toutes les fins d'années, de Bissau à Goiânia, en passant par Guatemala Ciudad et Lectoure. Il a beaucoup plus voyagé qu'un grand et véritable sapin de Noël, et si ses aiguilles en plastique ont quelque peu contribué (mais si peu, il est si petit!) à la pollution de notre planète, du moins ne peut-on m'accuser de participer à la déforestation..
Fabriqué je ne sais où, importé des Pays-Bas par un commerçant hollandais de Bissau qui me l'a vendu en 1987, il a assisté depuis à toutes les fins d'années, de Bissau à Goiânia, en passant par Guatemala Ciudad et Lectoure. Il a beaucoup plus voyagé qu'un grand et véritable sapin de Noël, et si ses aiguilles en plastique ont quelque peu contribué (mais si peu, il est si petit!) à la pollution de notre planète, du moins ne peut-on m'accuser de participer à la déforestation..
jeudi 10 décembre 2009
Durant l’attente (dans la salle du même nom !) chez le dentiste (1) je n’ai à me mettre sous la dent, enfin sous les yeux, qu’une revue
« pipole » tout à fait affligeante, à l’exception d’une page consacrée à des citations. Hier, j’en ai relevé quelques unes.
Tous les antipathiques sont sincères !
Luis Felipe Angell (1926-2004), humoriste pérouvien.
Les hommes vieillissent, mais ne s’améliorent pas pour autant. Oscar Wilde (1854-1900)
La banque est une institution qui prête à des personnes pouvant apporter les preuves suffisantes qu’elles n'ont pas besoin d’argent.
Aparicio Turelly (1895-1971, journaliste brésilien
Le luxe est tout ce qui ne se voit pas
Coco Chanel (1883-1971)
(1) je suis bien la seule patiente à arriver, non seulement à l'heure mais AVANT l'heure!
« pipole » tout à fait affligeante, à l’exception d’une page consacrée à des citations. Hier, j’en ai relevé quelques unes.
Tous les antipathiques sont sincères !
Luis Felipe Angell (1926-2004), humoriste pérouvien.
Les hommes vieillissent, mais ne s’améliorent pas pour autant. Oscar Wilde (1854-1900)
La banque est une institution qui prête à des personnes pouvant apporter les preuves suffisantes qu’elles n'ont pas besoin d’argent.
Aparicio Turelly (1895-1971, journaliste brésilien
Le luxe est tout ce qui ne se voit pas
Coco Chanel (1883-1971)
(1) je suis bien la seule patiente à arriver, non seulement à l'heure mais AVANT l'heure!
lundi 7 décembre 2009
Anniversaire
Un petit cadeau, du genre à entretenir les liens du mariage .. et à me consoler d'avoir un an de plus!!
Que puis-je ajouter à part cette année supplémentaire ?
Ah oui ! Il pleut, il pleut… depuis samedi soir, c’est à dire depuis près de 40 heures, avec néanmoins une petite pause dominicale d’environ 2 heures : juste le temps d’aller déjeuner avec notre ami Ruy. A peine le seuil de notre maison franchi, le déluge recommençait…Encore un petit cadeau, mais des cieux cette fois !
Que puis-je ajouter à part cette année supplémentaire ?
Ah oui ! Il pleut, il pleut… depuis samedi soir, c’est à dire depuis près de 40 heures, avec néanmoins une petite pause dominicale d’environ 2 heures : juste le temps d’aller déjeuner avec notre ami Ruy. A peine le seuil de notre maison franchi, le déluge recommençait…Encore un petit cadeau, mais des cieux cette fois !
samedi 5 décembre 2009
Calopsitas
A chaque fois que je sors faire des emplettes dans le quartier, je m’arrête devant une animalerie, spécialisée dans la vente de poissons et d’oiseaux. Dans une belle cage argentée (mais ça reste néanmoins une prison !), deux superbes perruches n’attendent que le visiteur pour se distraire. Dès que je m’approche et commence à leur parler, elles délaissent leurs perchoirs, leurs mangeoires pour venir s’accrocher, par le bec, aux barreaux extérieurs afin de se rapprocher de moi. Au bout d’un moment, celle que je suppose être le mâle, regagne sa balançoire et commence à faire des exercices de voltige. Bref, comme m’avait dit un jour une amie finlandaise, il me montre tout ce qu’il sait faire !(1)
Ces perruches, originaires d’Australie, sont appelées ici calopsita, et en France calopsittes élégantes. Sans doute à cause de leur jolie huppe et de leur touche de maquillage !
(1) A propos de Charlie, encore chaton, qui nous avait fait une séance de cabrioles dans le salon…
Ces perruches, originaires d’Australie, sont appelées ici calopsita, et en France calopsittes élégantes. Sans doute à cause de leur jolie huppe et de leur touche de maquillage !
(1) A propos de Charlie, encore chaton, qui nous avait fait une séance de cabrioles dans le salon…
mercredi 2 décembre 2009
« Je regarde le journal télévisé pour voir ce qui reste aujourd’hui de ce qui a survécu hier »
Eno Teodoro Wanke (1929/2001), ingénieur et poète brésilien
Pour nous, en ce moment, il ne reste plus rien du journal télévisé : notre télévision est en panne. Elle est partie chez le docteur-réparateur. Quand reviendra-t-elle ? Le mystère reste entier. Aux dernières nouvelles, la pièce malade, le tube cathodique (ça existe encore ce machin là ?), n’est pas encore arrivée de Sâo Paulo…
Nous passons donc nos soirées au premier étage, dans mon bureau, siège du ciné-DVD. Au grand désarroi de Charlie-chat qui, victime de ses habitudes, s’installe obstinément dans le salon-télévision du rez-de-chaussée, attendant, en vain, notre arrivée !
Eno Teodoro Wanke (1929/2001), ingénieur et poète brésilien
Pour nous, en ce moment, il ne reste plus rien du journal télévisé : notre télévision est en panne. Elle est partie chez le docteur-réparateur. Quand reviendra-t-elle ? Le mystère reste entier. Aux dernières nouvelles, la pièce malade, le tube cathodique (ça existe encore ce machin là ?), n’est pas encore arrivée de Sâo Paulo…
Nous passons donc nos soirées au premier étage, dans mon bureau, siège du ciné-DVD. Au grand désarroi de Charlie-chat qui, victime de ses habitudes, s’installe obstinément dans le salon-télévision du rez-de-chaussée, attendant, en vain, notre arrivée !
dimanche 29 novembre 2009
Ces deux arbres vivent leur dernière journée. J'en déteste l'idée mais nous devons les sacrifier : leur base (assez inélégante, il faut bien l'avouer) et leurs racines soulèvent peu à peu les marches de l'escalier et le muret bordant l'entrée du garage. Demain matin, le jardinier et son neveu vont s'attaquer au problème...
samedi 28 novembre 2009
Vernissage
Inauguration, à la fin de la semaine dernière, d’une exposition d’un peintre français du 19ème siècle au Musée d’Anthropologie de Goiânia.
Jean-Baptiste Debret (1768/1848) débarque au Brésil en 1815, faisant partie d’une mission chargée, par le Roi Joâo VI du Portugal, en exil à Rio de Janeiro, de fonder une Académie des Beaux Arts. Il y restera 15 ans. Il regagne la France avec une grande quantité d’aquarelles, qu’il intégrera dans un ouvrage en 3 volumes intitulé « Voyage Historique et Pittoresque au Brésil ».
Une véritable chronique en images de la vie dans ce pays au début du 19ème siècle.
On ne peut affirmer que J.B. Debret était un vil flatteur... si l'on en juge par le portrait qu'il fit de son bienfaiteur, le Roi Joâo VI...
vendredi 27 novembre 2009
home-ciné!
Revu cette semaine en V.O. (sous-titré en portugais), « Le Guépard », la fresque sicilienne de Visconti. Superbe. A revoir absolument, les amis. Le seul « maillon faible » , expression employée par l’époux et je suis d’accord, est le Français Alain Delon qui en fait des tonnes, sans doute pour essayer de passer pour un Italien pure souche. L’Italienne (de Tunisie) Claudia Cardinale, sous ses somptueux atours, a juste le soupçon de vulgarité nécessaire à son personnage de fille d’un nouveau riche. Quant à l’Américain de New-York, Burt Lancaster, ce fut, à mon avis, le rôle de sa vie : il n’est pas seulement le Prince Salina, il est… royal !
A noter que le guépard s’est transformé en léopard dans la version brésilienne.
Pourquoi ? Il n’y a pas de guépard en Amérique Latine. Ce champion de la course à pied exerce ses talents en Afrique et en Asie.. Sans doute que les responsables du sous-titrage se sont rabattus sur l’un de ses cousins…
Une petite remarque, cependant. Pour créer le personnage du Prince Salina,l'écrivain, Giuseppe Tomasi, prince de Lampedusa se serait inspiré de son arrière-grand-père, Or, un lion léopardé. (héraldique) était représenté sur les armes de ce dernier. Par contre, sur le blason du héros de son roman figure un guépard. donnant son titre à l’œuvre. Il s’agit d’une pure invention car cet animal est inexistant dans les emblèmes héraldiques.
A noter que le guépard s’est transformé en léopard dans la version brésilienne.
Pourquoi ? Il n’y a pas de guépard en Amérique Latine. Ce champion de la course à pied exerce ses talents en Afrique et en Asie.. Sans doute que les responsables du sous-titrage se sont rabattus sur l’un de ses cousins…
Une petite remarque, cependant. Pour créer le personnage du Prince Salina,l'écrivain, Giuseppe Tomasi, prince de Lampedusa se serait inspiré de son arrière-grand-père, Or, un lion léopardé. (héraldique) était représenté sur les armes de ce dernier. Par contre, sur le blason du héros de son roman figure un guépard. donnant son titre à l’œuvre. Il s’agit d’une pure invention car cet animal est inexistant dans les emblèmes héraldiques.
mardi 24 novembre 2009
Gloria
Gloria adolescente
Je viens de terminer les mémoires de Gloria Swanson (1897/1983)
L’actrice attendit d’être octogénaire pour faire publier ce livre.
Cette petite femme brune aux grands yeux bleus fut, dans la seconde décennie du 20ème siècle, dès l’âge de 20 ans, LA star du cinéma muet, le premier monstre sacré du 7ème art. ½ siècle avant les premières vedettes du showbizz, elle déchaînait les foules à la moindre de ses apparitions, à New-York, à Londres, à Paris. Les suites des hôtels de luxe où elle descendait (le Crillon à Paris, par exemple) se transformaient en annexes des grands fleuristes et confiseurs du coin ! Elle fut la seconde actrice à engranger 1 million de dollars en une année (la première fut Mary Pickford)… et la première à le dépenser…A noter qu’elle contribua personnellement à renflouer un descendant désargenté de la vieille noblesse normande en la personne du Marquis Henri Le Bailly de La Falaise de la Coudray, puisqu’elle en fit son 3ème époux (elle en eut 6), qu’elle trompa d’ailleurs allégrement avec Joseph Kennedy (oui, oui, le papa de John, Robert et les autres !). Mais c’était pour la bonne cause : ils étaient associés dans la production de films…
en 1918, dans "Don't change your husband" de Cecil B. DeMille
Je trouve triste que le jury ne lui ait pas attribué l’Oscar d’interprétation pour le rôle de star vieillissante qu’elle eut le courage de jouer en 1950 dans « Boulevard du Crépuscule » de Billy Wilder : ce fut Judy Garland qui le rafla.
Je viens de terminer les mémoires de Gloria Swanson (1897/1983)
L’actrice attendit d’être octogénaire pour faire publier ce livre.
Cette petite femme brune aux grands yeux bleus fut, dans la seconde décennie du 20ème siècle, dès l’âge de 20 ans, LA star du cinéma muet, le premier monstre sacré du 7ème art. ½ siècle avant les premières vedettes du showbizz, elle déchaînait les foules à la moindre de ses apparitions, à New-York, à Londres, à Paris. Les suites des hôtels de luxe où elle descendait (le Crillon à Paris, par exemple) se transformaient en annexes des grands fleuristes et confiseurs du coin ! Elle fut la seconde actrice à engranger 1 million de dollars en une année (la première fut Mary Pickford)… et la première à le dépenser…A noter qu’elle contribua personnellement à renflouer un descendant désargenté de la vieille noblesse normande en la personne du Marquis Henri Le Bailly de La Falaise de la Coudray, puisqu’elle en fit son 3ème époux (elle en eut 6), qu’elle trompa d’ailleurs allégrement avec Joseph Kennedy (oui, oui, le papa de John, Robert et les autres !). Mais c’était pour la bonne cause : ils étaient associés dans la production de films…
en 1918, dans "Don't change your husband" de Cecil B. DeMille
Je trouve triste que le jury ne lui ait pas attribué l’Oscar d’interprétation pour le rôle de star vieillissante qu’elle eut le courage de jouer en 1950 dans « Boulevard du Crépuscule » de Billy Wilder : ce fut Judy Garland qui le rafla.
jeudi 19 novembre 2009
Peixinho
Nous allons bientôt connaître tous les hauts lieux des instances politiques de la ville : après le Palacio das Esmeraldas, nous voilà partis hier soir, mercredi, à l’Assemblée Législative !
Cette exposition ne nous a pas vraiment emballés et nous nous sommes retrouvés rapidement dans un restaurant, gentiment appelé
« Peixinho » (petit poisson). Dommage que ce n’était pas le bon jour. Lundi et mardi, il y a «rodízio» : pour un prix fixe, sont servis à volonté toutes sortes de poissons. Nous nous sommes contentés de la « paella valenciana » qui était tout à fait acceptable..
mercredi 18 novembre 2009
Palácio das Esmeraldas (1)
Nous étions conviés hier, avec des centaines de citoyens, à une cérémonie de remise de médailles et de diplômes à des personnalités oeuvrant dans la promotion des arts et des activités culturelles de l’Etat. Le lieu de réception était le Palácio das Esmeraldas (Palais des Emeraudes), siège du Gouvernement de l’Etat de Goiás et résidence des gouverneurs.
Les Brésiliens, je crois l’avoir déjà dit, sont très fantaisistes avec les horaires. Mais hier soir, surprise : à notre arrivée, dix minutes après l’heure prévue, le grand salon de réception était déjà bondé, toutes les tables rondes occupées ou réservées et la bière et le coca cola coulaient à flot ! Nous avons trouvé refuge sur des fauteuils disposés à l’entrée, endroit stratégique qui nous a permis, d’abord de saluer quelques personnes de connaissance, et ensuite de nous éclipser au bout d’une heure (la cérémonie n’avait même pas encore commencé !)
J’avais pris la précaution de prendre mon appareil photo…mais j’avais oublié les piles sur la table du salon. Donc, je dois faire appel à la main d’œuvre extérieure pour vous montrer les lieux !
(1) Nom dû à la couleur dont il est traditionnellement peint. Rien à voir avec la précieuse gemme..
Les Brésiliens, je crois l’avoir déjà dit, sont très fantaisistes avec les horaires. Mais hier soir, surprise : à notre arrivée, dix minutes après l’heure prévue, le grand salon de réception était déjà bondé, toutes les tables rondes occupées ou réservées et la bière et le coca cola coulaient à flot ! Nous avons trouvé refuge sur des fauteuils disposés à l’entrée, endroit stratégique qui nous a permis, d’abord de saluer quelques personnes de connaissance, et ensuite de nous éclipser au bout d’une heure (la cérémonie n’avait même pas encore commencé !)
J’avais pris la précaution de prendre mon appareil photo…mais j’avais oublié les piles sur la table du salon. Donc, je dois faire appel à la main d’œuvre extérieure pour vous montrer les lieux !
(1) Nom dû à la couleur dont il est traditionnellement peint. Rien à voir avec la précieuse gemme..
dimanche 15 novembre 2009
La cheville de Roger, le genou de Monique!
Je viens de relire « Mémoires du diable », de Roger Vadim. Dommage qu’il ne soit admiré (ou jalousé !) que par ses mariages et conquêtes, car ce fils d’aristocrate slave, né Plemiannikov, ne manquait ni de talent ni de fantaisie.
Dans son ouvrage, il cite le nom d’un chirurgien lyonnais, le Pr. Judet, qui l’a soigné efficacement jadis quand il s’était brisé une cheville. L’évocation de ce nom m’a reportée à une période bien lointaine…
Au cours d’un séjour d’une semaine à la station de ski de Méribel, en compagnie de Serge, l’entraîneur de notre équipe de volley-ball et de sa femme Jeannette, co-équipière et ma collègue de travail à la banque, une bosse mal négociée s’est terminée par un vol plané magistral : la fixation du ski gauche n’a pas lâché mais mon genou, oui.
Malgré 2 ou 3 jours de souffrance, sur le conseil avisé de Serge, j’ai attendu mon retour sur Paris pour avoir un diagnostic d’une autorité médicale compétente. Il m’a emmené à l’Institut National des Sports (1) (2), à Vincennes, consulter le médecin des sportifs. Le verdict fut sans appel : l es ligaments étaient arrachés et si je ne voulais pas rester handicapée à vie, il me fallait subir une opération. Quant au volley, ma passion… on verrait… Peut-être qu’un jour… Or, à cette époque, l’opération du ménisque n’en était qu’à ses balbutiements et seuls deux professeurs fameux la pratiquaient : le Pr. Judet (le sauveur de Vadim) à Lyon, et le Pr. Bénassy à Paris. Etant parisienne (ou plus exactement banlieusarde !), c’est donc ce dernier qui s’y est collé…
Après deux semaines d’immobilisation totale, quand je suis rentrée chez mes parents, ma jambe gauche, barrée au genou par une cicatrice d’une dizaine de cm, avait triste mine . Voyant ma détermination à remarcher et, surtout, à refaire du sport, le médecin de l’INS, confiant, m’a laissé l’initiative de ma rééducation en me donnant les conseils nécessaires et le temps que je devais y consacrer journellement : 5 minutes tous les ¼ d’heure, et ce de 8 à 12 H et 13 à 18 H. Une vraie journée de boulot-rééducation ! Encouragée par les progrès que je constatais chaque jour et par les visites fréquentes de Serge et des amis, je marchais normalement au bout de 4 semaines et, deux mois après l’opération, je reprenais les entraînements de volley-ball
Et, croyez-moi, le genou tient toujours !!.
(1) Devenu depuis 1975 INSEP (Institut National des Sports et de l’Education Physique)
(2) Lors d’une de mes visites, je vis un petit homme maigre courant, solitaire, sur la piste du stade : c’était Alain Mimoun, quadruple médaillé olympique, qui, plusieurs années après ses victoires, continuaient à s’entraîner… En 2002, à plus de 80 ans, il confiait à un journaliste qu’il continuait à parcourir 15 km par jour. Mais, comme il fallait quand même être raisonnable, il courait un jour et marchait le lendemain !!
Dans son ouvrage, il cite le nom d’un chirurgien lyonnais, le Pr. Judet, qui l’a soigné efficacement jadis quand il s’était brisé une cheville. L’évocation de ce nom m’a reportée à une période bien lointaine…
Au cours d’un séjour d’une semaine à la station de ski de Méribel, en compagnie de Serge, l’entraîneur de notre équipe de volley-ball et de sa femme Jeannette, co-équipière et ma collègue de travail à la banque, une bosse mal négociée s’est terminée par un vol plané magistral : la fixation du ski gauche n’a pas lâché mais mon genou, oui.
Malgré 2 ou 3 jours de souffrance, sur le conseil avisé de Serge, j’ai attendu mon retour sur Paris pour avoir un diagnostic d’une autorité médicale compétente. Il m’a emmené à l’Institut National des Sports (1) (2), à Vincennes, consulter le médecin des sportifs. Le verdict fut sans appel : l es ligaments étaient arrachés et si je ne voulais pas rester handicapée à vie, il me fallait subir une opération. Quant au volley, ma passion… on verrait… Peut-être qu’un jour… Or, à cette époque, l’opération du ménisque n’en était qu’à ses balbutiements et seuls deux professeurs fameux la pratiquaient : le Pr. Judet (le sauveur de Vadim) à Lyon, et le Pr. Bénassy à Paris. Etant parisienne (ou plus exactement banlieusarde !), c’est donc ce dernier qui s’y est collé…
Après deux semaines d’immobilisation totale, quand je suis rentrée chez mes parents, ma jambe gauche, barrée au genou par une cicatrice d’une dizaine de cm, avait triste mine . Voyant ma détermination à remarcher et, surtout, à refaire du sport, le médecin de l’INS, confiant, m’a laissé l’initiative de ma rééducation en me donnant les conseils nécessaires et le temps que je devais y consacrer journellement : 5 minutes tous les ¼ d’heure, et ce de 8 à 12 H et 13 à 18 H. Une vraie journée de boulot-rééducation ! Encouragée par les progrès que je constatais chaque jour et par les visites fréquentes de Serge et des amis, je marchais normalement au bout de 4 semaines et, deux mois après l’opération, je reprenais les entraînements de volley-ball
Et, croyez-moi, le genou tient toujours !!.
(1) Devenu depuis 1975 INSEP (Institut National des Sports et de l’Education Physique)
(2) Lors d’une de mes visites, je vis un petit homme maigre courant, solitaire, sur la piste du stade : c’était Alain Mimoun, quadruple médaillé olympique, qui, plusieurs années après ses victoires, continuaient à s’entraîner… En 2002, à plus de 80 ans, il confiait à un journaliste qu’il continuait à parcourir 15 km par jour. Mais, comme il fallait quand même être raisonnable, il courait un jour et marchait le lendemain !!
samedi 14 novembre 2009
Allo !
En consultant la presse ce matin dans la salle d'attente du Dr. Carlos (mon jeune et fringant dentiste), j'ai appris que Vivendi vient de prendre le contrôle de G.V.T (Global Village Telecom). D'après le journaliste brésilien, la "manoeuvre a été facilitée par le fait que la majorité des actions étaient possédées par des sociétés étrangères..."
Et après ? devez-vous penser.
Et bien le résultat de cette O.P.A. est que ma ligne téléphonique est devenue française! Je ne lui en demandais pas autant...
Et après ? devez-vous penser.
Et bien le résultat de cette O.P.A. est que ma ligne téléphonique est devenue française! Je ne lui en demandais pas autant...
mardi 10 novembre 2009
Gourmandise
Le dimanche soir, comme nous déjeunons assez copieusement au restaurant, nous avons pris l’habitude de nous contenter d’un ou deux morceaux de gâteau. Parfois en provenance de la boulangerie du coin (appelée en toute modestie la « boulangerie mondiale » (!), mais aussi de mon four. Exemple celui-ci aux pommes que j’ai baptisé « le gâteau des deux Monique ».
Il y a quelques années, nous avons été reçus à Dijon, à l’occasion d’une réunion de poésie, chez un couple très sympathique, Monique et Jean-Michel (1). Sur le table du petit déjeuner, trônait un gâteau aux pommes. Je suis repartie avec la recette dans ma besace….
(1) J.M. Lévenard est l'un des principaux animateurs de la revue de poésie "Florilège", qui publie, notamment, dans chacune de ses revues trimestrielles un article de l'époux sous la rubrique "Do Brasil"...
Il y a quelques années, nous avons été reçus à Dijon, à l’occasion d’une réunion de poésie, chez un couple très sympathique, Monique et Jean-Michel (1). Sur le table du petit déjeuner, trônait un gâteau aux pommes. Je suis repartie avec la recette dans ma besace….
(1) J.M. Lévenard est l'un des principaux animateurs de la revue de poésie "Florilège", qui publie, notamment, dans chacune de ses revues trimestrielles un article de l'époux sous la rubrique "Do Brasil"...
Cérémonie
Cérémonie hier matin à l’ Acadé- mie Féminine des Lettres et des Arts de Goiás, à l’occasion du 40ème anniversaire de sa fondation. Ces dames, dans leur tenue d’académicienne, une longue tunique turquoise, recevaient les personnalités féminines les plus marquantes de la ville, y compris la Première Dame (c’est ainsi qu’elle est présentée), épouse du Gouverneur de l’Etat de Goiás. Bien sûr, s’étaient glissés quelques messieurs, écrivains, poètes, présidents ou ex-présidents des différentes associations de la ville, un ou deux prélats, des photographes, la télévision locale, etc…
Et moi, que faisais-je dans cet aéropage ? J’avais tout simplement reçu un coup de fil d’Héloïsa, la Présidente de l’Académie, que nous connaissons bien, m’invitant à participer à la cérémonie…
samedi 7 novembre 2009
Fortuna, Esperança et les autres...
Petite conversation avec Maura, notre accorte aide ménagère.
Elle me raconte qu’elle est propriétaire de 4 vaches ! Qui paissent non pas dans son petit jardin de Goiânia mais dans la propriété de ses parents dans le Mato Grosso.
L’origine de ce mini-troupeau : deux lui ont été données par ses parents, une par sa sœur et elle a racheté la quatrième, à un prix intéressant (environ 120 euros) à l’un de ses frères.
En échange du gardiennage de ses vaches, un accord a été trouvé : Maura paye chaque année sa quote-part des frais sanitaires afférent au troupeau familial et quelques sacs de sel. En cas de mise bas d’une de ses bêtes, le mâle sera gardé par la famille, la femelle lui appartiendra . Une coopérative familiale bien gérée, en quelque sorte.
L’une d’elles attend un heureux événement. Maura va-t-elle augmenter son cheptel ???
J’oubliais : voici les noms de ces braves bêtes : Fortuna (fortune), Esperança, la future maman (espoir), Herança (héritage) et Laranjita (petite orange)…
En fait ce que Maura appelle ses vaches sont des zébus. Ces lointains descendants des aurochs, reconnaissables à leur bosse graisseuse au garrot, introduits en Amérique du Sud au 19ème siècle en provenance de l’Inde, constituent
80 % du cheptel brésilien.
Vaches du Gers (août 2000) et zébu : des cousins très éloignés!
Elle me raconte qu’elle est propriétaire de 4 vaches ! Qui paissent non pas dans son petit jardin de Goiânia mais dans la propriété de ses parents dans le Mato Grosso.
L’origine de ce mini-troupeau : deux lui ont été données par ses parents, une par sa sœur et elle a racheté la quatrième, à un prix intéressant (environ 120 euros) à l’un de ses frères.
En échange du gardiennage de ses vaches, un accord a été trouvé : Maura paye chaque année sa quote-part des frais sanitaires afférent au troupeau familial et quelques sacs de sel. En cas de mise bas d’une de ses bêtes, le mâle sera gardé par la famille, la femelle lui appartiendra . Une coopérative familiale bien gérée, en quelque sorte.
L’une d’elles attend un heureux événement. Maura va-t-elle augmenter son cheptel ???
J’oubliais : voici les noms de ces braves bêtes : Fortuna (fortune), Esperança, la future maman (espoir), Herança (héritage) et Laranjita (petite orange)…
En fait ce que Maura appelle ses vaches sont des zébus. Ces lointains descendants des aurochs, reconnaissables à leur bosse graisseuse au garrot, introduits en Amérique du Sud au 19ème siècle en provenance de l’Inde, constituent
80 % du cheptel brésilien.
Vaches du Gers (août 2000) et zébu : des cousins très éloignés!
mercredi 4 novembre 2009
"Les Amis de Thalie"
Notre amie Nathalie Lescop-Boeswillwald célèbre cette année le 15ème anniversaire de sa revue littéraire et picturale « Les amis de Thalie ». par la parution d’un numéro spécial.
Le terme « célébré », croyez-moi, n’est pas trop fort : assurer pendant tant d’années, du fond du Limousin, la parution trimestrielle d’une revue de cette qualité est un exploit qui mérite tous les éloges.
La revue est toujours accompagnée d’un petit supplément, la « Gazette des Amis de Thalie". J’en extrais ce petit texte qui m’a ravie, en espérant que les deux « Nathalie » ne m’en voudront pas de cet emprunt.
Je compatis avec Nej, pour vivre cette dramatique occupation féline au quotidien !
Le terme « célébré », croyez-moi, n’est pas trop fort : assurer pendant tant d’années, du fond du Limousin, la parution trimestrielle d’une revue de cette qualité est un exploit qui mérite tous les éloges.
La revue est toujours accompagnée d’un petit supplément, la « Gazette des Amis de Thalie". J’en extrais ce petit texte qui m’a ravie, en espérant que les deux « Nathalie » ne m’en voudront pas de cet emprunt.
Je compatis avec Nej, pour vivre cette dramatique occupation féline au quotidien !
lundi 2 novembre 2009
Il y a 70 ans aujourd’hui disparaissait Victor, mon grand père paternel.
Né à Frévent, dans le Pas de Calais, ce Chti’mi, émigra à Paris, dans la première décade du siècle dernier, avec femme et enfants, pour échapper à sa dure condition de mineur. Il passa ainsi de la poussière du charbon à celle de la grande ville, troqua sa barre à mine contre un balai puisqu'il devint cantonnier de la ville de Paris. La première guerre mondiale, ("la der des der"!), les tranchées, le gaz moutarde n’eurent pas raison de lui. Par contre, il ne survécut que quelques semaines seulement à la déclaration de la seconde guerre mondiale. D’après ma grand mère, il n’a pas supporté, et son cœur non plus, le fait que ses fils pourraient connaître l’enfer qu’il avait vécu 25 ans auparavant. Il venait d’avoir 56 ans…
Je dédie à sa mémoire un extrait de l’émouvante chanson que le Canadien Raymond Lévesque a composée il y a 40 ans :
Quand les hommes vivront d’amour
Ce sera la paix sur terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts, mon frère.
Né à Frévent, dans le Pas de Calais, ce Chti’mi, émigra à Paris, dans la première décade du siècle dernier, avec femme et enfants, pour échapper à sa dure condition de mineur. Il passa ainsi de la poussière du charbon à celle de la grande ville, troqua sa barre à mine contre un balai puisqu'il devint cantonnier de la ville de Paris. La première guerre mondiale, ("la der des der"!), les tranchées, le gaz moutarde n’eurent pas raison de lui. Par contre, il ne survécut que quelques semaines seulement à la déclaration de la seconde guerre mondiale. D’après ma grand mère, il n’a pas supporté, et son cœur non plus, le fait que ses fils pourraient connaître l’enfer qu’il avait vécu 25 ans auparavant. Il venait d’avoir 56 ans…
Je dédie à sa mémoire un extrait de l’émouvante chanson que le Canadien Raymond Lévesque a composée il y a 40 ans :
Quand les hommes vivront d’amour
Ce sera la paix sur terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts, mon frère.
vendredi 30 octobre 2009
mercredi 28 octobre 2009
Caminho de Emaus
La semaine dernière, nous sommes retournés à la congrégation dominicaine (voir mon blog du…), invités à l’anniversaire de Mère Luizinha.
Le lieu a été appelé « Caminho de Emaus » (Le chemin d’Emmaüs). Un prospectus a été édité et, très franchement, ce n’est pas un luxe. La propriété est située aux confins de la ville de Goiânia et ce n’est pas du tout évident de trouver son « caminho » !!!
La parabole d’Emmaüs(1) figure dans le dernier chapitre de l’Evangile selon Saint Luc. Le Christ, qui vient de ressusciter le matin de Pâques, apparaît sur la route d’Emmaus à deux disciples désespérés par sa mort et qui fuient Jerusalem. Les deux disciples lui donnent l’hospitalité, sans le reconnaître jusqu’au moment où il prend le pain, le bénit et leur offre. A l’instar des deux disciples, chacun doit parcourir son « chemin d’Emmaus » pour parvenir à son but et trouver le joie, l’espoir et la foi.
Pour être tout à fait honnête, je dois avouer que :
- Le souvenir de la lecture des Evangiles par le vieux curé de campagne de mon enfance est bien lointain : c’est Luizinha qui m’a rafraîchi la mémoire tout en nous faisant visiter les lieux.
- Nous avons trouvé notre chemin grâce à un chauffeur de taxi dégourdi…
(1) A l'époque, village proche de Jérusalem. Les historiens et chercheurs de sont pas d'occord sur son emplacement. Probablement sur le territoire actuel de la Jordanie.
Le lieu a été appelé « Caminho de Emaus » (Le chemin d’Emmaüs). Un prospectus a été édité et, très franchement, ce n’est pas un luxe. La propriété est située aux confins de la ville de Goiânia et ce n’est pas du tout évident de trouver son « caminho » !!!
La parabole d’Emmaüs(1) figure dans le dernier chapitre de l’Evangile selon Saint Luc. Le Christ, qui vient de ressusciter le matin de Pâques, apparaît sur la route d’Emmaus à deux disciples désespérés par sa mort et qui fuient Jerusalem. Les deux disciples lui donnent l’hospitalité, sans le reconnaître jusqu’au moment où il prend le pain, le bénit et leur offre. A l’instar des deux disciples, chacun doit parcourir son « chemin d’Emmaus » pour parvenir à son but et trouver le joie, l’espoir et la foi.
Pour être tout à fait honnête, je dois avouer que :
- Le souvenir de la lecture des Evangiles par le vieux curé de campagne de mon enfance est bien lointain : c’est Luizinha qui m’a rafraîchi la mémoire tout en nous faisant visiter les lieux.
- Nous avons trouvé notre chemin grâce à un chauffeur de taxi dégourdi…
(1) A l'époque, village proche de Jérusalem. Les historiens et chercheurs de sont pas d'occord sur son emplacement. Probablement sur le territoire actuel de la Jordanie.
lundi 26 octobre 2009
samedi 24 octobre 2009
Hier à 9 heures du matin, petite cérémonie à l’Institut Historique et Géographique.
Un coup d'oeil en passant à la fresque en azulejos ornant l'entrée de l'Institut.
Avant de nous installer dans l'auditorium, nous sommes allés saluer le Président de l'Institut. Aidenor est très fier de son nouveau couvre-chef : lui et son panama sont devenus inséparables! (1)
Le motif de cette réunion était de mettre à l’honneur quelques personnes : le Péruvien. Wellington Castillo Sanchez, professeur à l’Université Nationale de Trujillo (Pérou), le Brésilien Geraldo Coelho Vaz, écrivain de Goiânia, et le Français… Yvan Avena.
Le premier en est à sa 3ème visite à Goiânia. Il avoue être « tombé en amour », comme disent nos amis canadiens pour le Brésil et plus particulièrement Goiânia. Le second, ex-Président de l’Académie des Lettres, fêtait ses 50 ans d’écriture. Quant à mon troisième, on tenait à le remercier pour son apport à la poésie de cette région, son travail de traduction et de diffusion en France, en Belgique et en Suisse des poètes du centre du Brésil. Ce fut notre ami Ruy qui, en ses qualités d’ami et de Vice-Président de l’Institut, qui fut chargé de mettre l’époux en valeur. Ce qu’il fit très bien et très sobrement. Je n’ai pas été oubliée dans le petit discours !! Après tout, c’était juste : je suis la secrétaire de service dans le ménage, et cé moa qui fé les corecssions !!!!
Le public de l’auditorium n’était pas très nombreux à cette heure matinale, mais de choix car étaient présents les Présidents et responsables des principaux organismes culturels de la ville.
Le « Prefeito » (le Maire), très occupé par les préparatifs des festivités du 76ème anniversaire de la fondation de Goiânia (aujourd’hui) s’était fait représenter. Je trouve cela tout à fait notable de la part des autorités d’une ville de 1.200.000 habitants, alors que le Maire de notre ex-lieu de résidence (5.000 habitants) ne daignait même pas envoyer son adjoint à la culture, lors de certaines manifestations culturelles !!!
Un déjeuner commun nous a ensuite permis de découvrir un restaurant libre-service, pas très loin de chez nous, d’ailleurs, proposant une quarantaine de plats typiques tout à fait appétissants.
En fin d’après-midi, notre ami Aidenor Aires est venu à la maison en compagnie du Dr. Castillo Sanchez qui tenait à voir notre collection de tissages dont nous lui avions parlé au cours du déjeuner. Il nous a promis de nous mettre en relation avec une personne de Lima, grande spécialiste des tissages amérindiens.
Une journée positive….
(1) Cela m'a rappelé la saga de Maurice Denuzière, "Louisiane" qui commençait par ces mots : "En ce temps-là, le gentleman portait un panama..."
mercredi 21 octobre 2009
Nous avons eu la visite, dimanche dernier, d’un jeune ami brésilien. Il est célibataire, temporairement, car sa compagne, Virginia, chanteuse classique est en pleines répétitions de l’opéra de Henry Purcell, « Didon et Enée » dans lequel elle incarnera la légendaire reine de Carthage à l’opéra de Recife.
Deux jours après avait lieu le vernissage d’une exposition de Omar Souto. Notre ami propose de venir nous chercher pour « vernir » ensemble… Arrivé hier soir à l’heure convenue - c’est rare pour un Brésilien mais Léon a vécu toute sa jeunesse en Suède !! – j'ai dû laisser les hommes entre eux : un problème de dernière minute dans le fonctionnement du système de sécurité de notre maison m’a contrainte à rester a la casa avec Charlie-chat.. lequel était en safari dans mon philodendron à la poursuite de je ne sais quel animal nocturne !!
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